Comme à peu près tout le monde, je suis assez impressionné par la vitesse de développement de Facebook et la pertinence de l'ouverture de leur code.
Je trouve leur style éditorial encore à revoir. "Jean and Claude are now friends" - vous avez du voir ce message des dizaines de fois. L'analogie avec les réseaux NON sociaux est amusante. Prenez le TGV ou les autoroutes par exemple : "avec l'ouverture de la ligne Paris - Strasbourg on va enfin pouvoir passer un week-end à Strasbourg". En d'autres termes, on va enfin pouvoir aller à Strabourg.
Faux.
On pouvait de tout temps aller à Strasbourg. D'ailleurs, lorsque ni les autoroutes ni le TGV n'étaient disponibles, c'est le voyage lui-même qui était d'une autre nature. En étant un brin excessifs, on pourrait dire que le TGV et l'autouroute ne permettent pas de voyager, ils suppriment l'espace. Et donc une possibilité d'apprendre, de comprendre, de faire une transition entre deux régions, entre deux géographies. Ce qui n'est pas un jugement de valeur, juste un constat. Il y a toujours d'autres moyens pour rattraper le temps perdu lorsque l'on arrive a Strasbourg et essayer de comprendre, de s'adapter.
"Jean et Paul are now friends" est un peu excessif. Je me demande ce que supprime cette accélération de la vitesse de la "mise en relation".
La théorie de la relativité a fait évoluer dans la conscience le voyage vers la téléportation.
ReplyDeleteIl y en aurait qui sont persuadés que d'accélérer le mode de diffusion de l'information nous fait être plus vite. Les informations humaines ne peuvent pas aller plus vite que l'humain.
De devenir à être, il reste encore un pas qu'il est important de continuer à respecter à mon sens.
Voyager c'est devenir.